Recommandations OMS pour l’activité physique : bien-être et santé en vue !

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Les baskets s’ennuient au fond du placard, mais le cœur, lui, rêve déjà de sa prochaine escapade. Qui aurait parié qu’une poignée de minutes en mouvement pouvait métamorphoser une journée grise en déferlante d’énergie ? Si l’OMS s’invite dans la conversation, ce n’est pas pour distribuer des médailles : ses recommandations dépassent de loin la quête d’une taille de jean perdue.

Un rendez-vous, une pause, et soudain, une idée : et si le vrai bien-être surgissait d’un geste banal, réinventé chaque jour ? Bouger, c’est offrir à son corps le privilège d’une vitalité pérenne, bien loin des slogans sans saveur ou des routines mécaniques.

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Pourquoi l’activité physique est-elle au cœur des recommandations de l’OMS ?

La lutte contre l’inactivité physique occupe désormais les premières loges des politiques de santé publique. L’OMS érige l’activité physique en pilier de sa stratégie, consciente qu’elle s’affirme comme l’un des meilleurs remparts face aux maladies non transmissibles : diabète de type 2, pathologies cardiovasculaires, certains cancers. L’inactivité rejoint le tabac et l’alcool parmi les menaces majeures pour la santé.

Sur le territoire français, Santé publique France tire la sonnette d’alarme face à la montée de la sédentarité, aussi bien chez les adultes que chez les plus jeunes. Un constat qui dérange : près de 80 % des adolescents dans le monde ne bougent pas assez. Le plan d’action mondial de l’OMS se fixe un cap : réduire l’inactivité de 15 % d’ici 2030.

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  • Prévenir plutôt que guérir : adopter une activité physique régulière, c’est réduire nettement le risque de voir surgir des maladies chroniques.
  • Maximiser son bien-être : bouger, c’est aussi doper sa santé mentale, la qualité du sommeil, les capacités cérébrales.

Le mot d’ordre : prévention. L’OMS souligne que l’activité physique ne protège pas seulement contre les maladies chroniques : elle renforce aussi l’immunité, un atout contre certaines maladies transmissibles. Le bénéfice ne s’arrête pas à une tranche d’âge : chacun, de l’enfant à la personne âgée, est concerné.

La France suit la dynamique : campagnes massives et recommandations adaptées fleurissent. Bouger, ce n’est pas un simple slogan : c’est la première prescription, la plus accessible, la moins chère, la plus universelle.

Les grands principes à retenir pour préserver sa santé au quotidien

Combattre la sédentarité s’impose au fil des jours. L’Inserm prévient : accumuler les heures assis pèse lourd dans la balance du bien-être. Pourtant, la majorité des adultes restent hors des clous recommandés.

  • Objectif : 150 à 300 minutes d’activité modérée chaque semaine : marche rapide, vélo, natation…
  • Pensez aussi aux exercices de renforcement musculaire deux fois par semaine : gainage, squats, escaliers, yoga.
  • Brisez la sédentarité : levez-vous toutes les heures, optez pour des trajets actifs.

Au-delà de la prévention des maladies, bouger transforme le quotidien : le stress s’apaise, le sommeil s’améliore, la mémoire s’en trouve renforcée. L’OMS insiste : mieux vaut la constance que la performance ponctuelle. Viser la régularité, c’est miser sur la durée.

Le secret : glisser le mouvement dans chaque recoin de la journée : choisir les escaliers, s’arrêter une station plus tôt, chahuter avec ses enfants, sortir les outils de jardinage, improviser une danse. Le “sport santé” s’installe : nul besoin d’exploits, seule l’assiduité compte. La santé s’écrit au fil des jours, dans la simplicité des gestes répétés.

Quels niveaux d’activité selon l’âge et les besoins spécifiques ?

Enfants et adolescents : le socle du futur

L’enfance, c’est la période où tout se joue. L’OMS recommande au moins 60 minutes d’activité physique modérée à soutenue au quotidien pour les 5-17 ans. Variété de mise : jeux actifs, sports collectifs, vélo, natation. La sédentarité s’infiltre tôt : encouragez le mouvement, réduisez le temps d’écran.

Adultes : équilibre et constance

Entre 18 et 64 ans, la feuille de route ne varie pas : 150 à 300 minutes hebdomadaires d’activité modérée, ou 75 à 150 minutes d’activité intense. Deux séances de renforcement musculaire par semaine sont à privilégier. Adapter les activités à son rythme permet de s’y tenir.

  • Marche rapide, vélo, natation : des choix simples, glissés dans la routine quotidienne.
  • Renforcement musculaire : gainage, haltères, exercices sans matériel.

Personnes âgées et besoins spécifiques : adapter sans renoncer

Après 65 ans, l’enjeu change : entretenir sa mobilité, préserver l’autonomie. L’OMS mise sur l’équilibre et le renforcement pour limiter les chutes. L’intensité se module selon la forme physique : la marche, l’aquagym ou l’activité physique adaptée prennent le relais de la performance.

Femmes enceintes, personnes vivant avec une maladie chronique : l’activité se façonne sur mesure, avec l’accord du médecin. Le mouvement reste un allié fidèle, à tout âge, dans toutes les circonstances.

activité physique

Des conseils concrets pour intégrer le mouvement dans sa vie, même avec un emploi du temps chargé

La vie moderne ressemble à une course contre la montre, mais faire de l’activité physique un réflexe quotidien n’a rien de sorcier. Les trajets à pied ou à vélo deviennent des alliés discrets : grimpez les marches plutôt que de céder à l’ascenseur, descendez du bus une station plus tôt, enfourchez le vélo pour les petites distances en ville.

Le domicile se transforme en salle d’entraînement improvisée. Quelques mouvements bien choisis suffisent : squats alors que le repas mijote, gainage entre deux réunions en visio, étirements pour commencer ou finir la journée. Les applications dédiées motivent, accompagnent, rappellent l’objectif des dix mille pas.

  • Bloquez des créneaux fixes : 20 minutes, trois fois par semaine, et la mécanique repart.
  • Embarquez la famille : balade du soir, défis collectifs, jeux dynamiques.

Les maisons sport-santé se multiplient dans l’Hexagone, véritables relais pour ceux qui hésitent à franchir le pas. L’activité physique adaptée (APA) propose un accompagnement personnalisé, sous l’œil de professionnels. L’important, c’est la régularité : mieux vaut marcher tous les jours que courir une fois par mois.

Le mouvement ne s’impose pas par décret : il se cultive, même dans les plannings les plus serrés. Miser sur la simplicité, faire rimer constance et plaisir : voilà comment, pas à pas, la santé finit par prendre le dessus.